Alors que les arrivées du Vendée Globe se succèdent aux Sables d’Olonne depuis plusieurs semaines, à l’issue d’une course planétaire qui nous a tenu en haleine pendant 80 jours et plus, il est intéressant de se pencher sur le métier de directeur de course, ses prérogatives, missions et responsabilités.

L’écosystème de la voile française a développé depuis plus de 40 ans des courses au large mythiques que les grandes autres nations maritimes regardent avec intérêt, curiosité et parfois un peu de jalousie. Ces courses au large sont nombreuses, certaines pérennes et majeures, comme le Vendée Globe, la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Mini Transat (ou Transat 6.50), la Transat Jacques Vabre, la Transat BtoB, la Transat AG2R LA MONDIALE, etc… et d’autres certes plus éphémères mais qui ont néanmoins gravé l’histoire de la course au large en France ; La Baule – Dakar, La Transat en double Lorient-Les Bermudes-Lorient, la Route de l’Equateur, le Triangle Atlantique, The Race…

Avec la professionnalisation de ces épreuves, mais aussi des drames qui se sont malheureusement joués lors de certaines d’entre elles, la Fédération Française de Voile a mis un cadre dans l’organisation et la conduite du volet maritime de ces épreuves. En parallèle aux arbitres de la Fédération Française de Voile, qui veillent eux sur le bon déroulé sportif et l’équité des courses, a vu surgir le rôle officiel et l’habilitation de directeur de course au large, dont le rôle est devenu obligatoire dans l’organigramme des courses au large.